SAISON 2024

 

CONCERTS à la CHAPELLE de la MADELEINE   Mardi 23, Mercredi 24 et Jeudi 25 Juillet à 20h30

MADELEINE ACADÉMIE   du Mercredi 17 Juillet au Jeudi 25 Juillet 

concerts gratuits des académiciens et de l’atelier Jazz  Mercredi 24 et Jeudi 25

CHORALE ÉPHEMÈRE  Atelier du Samedi 20 au Mercredi 24 Juillet   concert Mercredi 24

SPECTACLE MUSICAL  Salle CAP CAVAL  Jeudi 1er et Vendredi 2 Août à 20h30

ATELIER SPECTACLE des Enfants   de Vendredi 26 Juillet à Vendredi 2 Août  Salle Cap Caval tous les jours (9h30 -12h30)

CAPSULE MUSICALE à l’amphithéâtre de la Compagnie Bretonne  Vendredi 19 Juillet à 18h 

L’ASSOCIATION TUNVEZH invite Les Rencontres Musicales EGLISE SAINTE THUMETTE Mercredi 7 Août à 20h30

Ce titre est plus disant qu’on ne le croit si on veut bien s’y pencher.

Il peut paraître étonnant que des interprètes, des pédagogues, des professionnels, enfin en vacances et loin de leurs classes, de leur administration de tutelle, de leurs horaires et de la pression de leurs représentations, désirent encore, enfin parvenus au calme du Finistère et au creux de leurs congés, faire de la musique, créer, enseigner, organiser des choeurs et des spectacles. Et ce, avec et pour une population bigarrée, intergénérationnelle et de tous niveaux mélangés.

La plupart des intervenants ont la chance de faire un métier qui, même s’il est incroyablement exigeant, prend sa source dans le plaisir et le jeu.

Si les vacances n’ont pas vertu à arrêter cette belle accoutumance, elles sont par contre l’occasion de revenir à l’essentiel: la rencontre, les rencontres. La musique est un ferment et sa pratique une simple fête.
Pas d’examen ou d’évaluation, ici, pas de réussite ou de pression, pas de critère d’entrée, de niveaux, de carrière ou d’âge. Non, le simple plaisir.

Aucun des professionnels s’adonnant à ce plaisir estival n’oublie qu’il y a longtemps, qu’ils soient bretons ou parisiens, issus d’un milieu ouvert ou fermé à ces pratiques, leur vocation est née dans des conditions similaires, dans un collectif improvisé, dans cette enfance de l’art, dans le jeu pur et le regard ému des parents. Ce plaisir est donc à prendre au sérieux, il est souvent une promesse.

Eric Ruf,
Administrateur de la Comédie-Française